Depuis quelques années, le flat design et le skeuomorphisme sont très présents dans les interfaces et les logos des applications. Ces deux tendances reviennent régulièrement l’une après l’autre.
Le skeuomorphisme est un terme qui vient du grec « skéuos » (outil) et de « morphḗ » (forme). Cela consiste à représenter un élément visuel en lui donnant une apparence qui correspond à son usage, à représenter des textures ou des objets, des éléments identifiables pour les utilisateurs. Par exemple : une corbeille qui évoque une corbeille réelle pour la suppression de documents. Cela permet à l’utilisateur de comprendre rapidement et de rendre l’interface plus rassurante face à la complexité des appareils.
Le skeuomorphisme avait été popularisé par Apple et avait été créé pour les utilisateurs novices. Il a longtemps été utilisé pour sa simplicité, ses métaphores reconnaissables ou son esthétique. La tendance a par la suite changé et s’est tournée vers le flat design.


Plus récent, le flat design est minimaliste et simple. Il exclut les détails et il se concentre sur l’essentiel et ne cherche pas à reproduire la réalité, le flat design est conçu pour être plus fonctionnel qu’esthétique. Il a remplacé petit à petit le skeuomorphisme car celui-ci n’était plus adapté au responsive design, les temps de chargement des éléments graphiques devenaient trop longs et l’esthétique devenait kitsch.
Trop de skeuomorphisme peut nuire à l’expérience utilisateur et la majorité ne sont plus novices ce qui a contribué au succès du flat design. Cependant, le skeuomorphisme peut rester pertinent pour certaines interfaces, le but maintenant est de trouver un juste milieu entre les deux.